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Le gaspillage alimentaire, c'est l'affaire de tous !

News Zu Gast im Land Landwirtschaft und Weinbau Claude Lamberty

De Konsumentschutzminister Fernand Etgen huet mat der Campagne « Ensemble contre le gaspillage alimentaire » als Zil géint d’Liewensmëttelverschwendung virzegoen ! Am Kader vun dëser Campagne huet hien eng Brochure verëffentlech, déi dem Konsument Tipps gëtt wéi ee ka manner verbëtzen. Hien huet och eng Konferenz organiséiert wou een déi Professionell aus deem Secteur zesummebruecht huet. D’lescht Woch gouf et an de Primärschoulen eng AntiGaspi Woch während där vill Käch de Kanner gewisen huet wat ee Guddes aus Rechter kann zauberen. Dës Woch ass AntiGaspi-Woch an de Lycéeskantinnen wou och dës fir de Sujet sensibiliséiert ginn. Doniewent sinn och vill Gemengen am gaangen mam Ministère e Solidaritéitspakt ze ënnerschreiwen, wëll et sinn d’Gemengen, déi no beim Bierger dës iwwert d’Verhënnere vu Liewensmëttel informéiere kënnen.

Den DP-Deputéierten Claude Lamberty hat zu dësem wichtege Sujet en Artikel am Land:

Faire prendre conscience de la problématique du gaspillage alimentaire n’est pas chose facile. Pourtant les faits sont réels et les chiffres alarmants. Quand on pense qu’environ un tiers des aliments produits dans le monde (1,3 milliard de tonnes de nourriture) ne sont jamais consommés tandis qu’un milliard d’êtres humains ne mangent pas à leur faim, il est indéniable que cette problématique n’est plus soutenable et qu’il est grand temps d’agir !

La non-consommation de nourriture produite concerne tous les maillons de la chaîne alimentaire : la production, la manutention et le stockage, la transformation, la distribution et finalement la consommation. Outre ses implications éthiques et économiques, le gaspillage alimentaire a également son empreinte écologique. En effet, le gaspillage alimentaire porte aussi un grave préjudice aux ressources naturelles dont l’humanité dépend pour se nourrir. Je pense à l’utilisation vaine des terres agricoles et aux quantités d’eau requises pour la production d’aliments qui ne seront jamais consommés.

Alors que doit faire la politique pour combattre le gaspillage alimentaire ? Je pense qu’elle doit non seulement informer le grand public sur l’envergure de la problématique, mais qu’il est également de son devoir de proposer des solutions pour lutter concrètement contre le gaspillage alimentaire et finalement d’initier des changements de comportements auprès de tous les acteurs de la chaîne de production. Je constate avec satisfaction que le ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et de la Protection des consommateurs Fernand Etgen a mis cette problématique sur l’agenda de la politique luxembourgeoise.

Le ministère chargé de la protection des consommateurs a en effet lancé une vaste campagne « Ensemble contre le gaspillage alimentaire ! » englobant en autre la publication d’une brochure d’information. Une conférence a récemment regroupé tous les acteurs concernés, de la fourche à la fourchette. Actuellement la semaine « Antigaspi » en collaboration avec les restaurateurs vise à sensibiliser tous les consommateurs aussi bien les petits que les grands. Ainsi, les restaurateurs organisent des « workshop AntiGaspi » dans les écoles fondamentales ayant comme but de provoquer une prise de conscience afin de mieux respecter les produits alimentaires. Il s’agit également d’apprécier la juste valeur des produits agricoles.

Il est essentiel de (ré)apprendre aux consommateurs les bons gestes en phase d’achat, de consommation et de préparation des aliments. Savoir cuisiner avec des restes était un art et une nécessité dans le temps de nos grands-mères. Responsabiliser les consommateurs est la clef du succès de cette campagne de sensibilisation et ce depuis le plus jeune âge. En tout cas le potentiel est énorme pour engager une transition de nos modes de vie consuméristes vers des modes de vie plus frugaux.

Une autre source de gaspillage (20%) est la mauvaise interprétation des dates de préemption par les consommateurs. DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale), DLC (Date Limite de Consommation), DDM (Date de Durabilité Minimum) et DLV (Date Limite de Vente) : le besoin d’information est donc bien réel.

Il y a donc du pain sur la planche qu’il faudra bien évidement ne pas gaspiller.

Claude Lamberty
Député du groupe parlementaire DP

 


Claude Lamberty