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Mikropartikelen am Waasser

Parlamentarische Fragen Klimaschutz und Energie Gusty Graas

Et sollt eng Studie ginn, déi analyséiert wéi eis Kläranlagen hei am Land d'Waasser opbereeden. Et ass nämlech heiansdo de Fall, dass d'Waasser mat Mikropartikele verschmotzt gëtt. Den Deputéierte Gusty Graas freet no wou dës Studië drun ass.

Question

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 de notre Règlement interne, je souhaite poser la question parlementaire suivante à Madame la Ministre de l'Environnement:

« C’est un fait que certaines stations d’épuration communales sont à l’origine de micropollutions causées par des médicaments, des produits phytopharmaceutiques, de soins corporels ou de nettoyage, faute d’équipement d’une phase de traitement adaptée. Afin de pouvoir estimer l’envergure de cette problématique il est stipulé à la page 85 du plan de gestion des districts hydrographiques du Rhin et de la Meuse (parties luxembourgeoises) que durant les années 2015 et 2016 une étude afférente serait réalisée. Cette étude devrait définir les stations d’épurations qui pourront éventuellement être équipées d’une quatrième phase de traitement et proposer des solutions afin de combattre la pollution à la source.

Dans ce contexte j’aimerais poser les questions suivantes à Madame le Ministre de l’Environnement :

  • Est-ce que cette étude a été réalisée ou est en cours de réalisation?
  • Dans l’affirmative, est-ce que des conclusions sont déjà connues?
  • Quel est l’impact des micropolluants sur la qualité des eaux en général? »

Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’expression de ma très haute considération.

Gusty GRAAS
Député

Réponse de la Ministre de l’Environnement à la question parlementaire no2098 du 26 mai 2016 de l’honorable député Monsieur Gusty Graas

1) + 2) Actuellement, l’étude réalisée par le département Environmental Research and Innovation du Luxembourg Institue of Science and Technology est toujours en cours et les conclusions ne sont pas encore disponibles.

3) Le terme « micropolluants » s’applique à des substances synthétiques organiques présentes dans les cours d’eau en concentrations de l’ordre de nanogrammes et de microgrammes par litre et en concentrations encore plus faibles. Leurs sources dans les eaux usées sont multiples par ex. des résidus de produits chimiques ménagers, de produits d’hygiène corporelle et de médicaments qui ne sont pas suffisamment dégradés ou retenus dans les stations d’épuration conventionnelles équipées d’une phase mécanique et biologique. Une autre source est la pollution diffuse par ex. des résidus de produits phytosanitaires.

Certains de ces micropolluants peuvent porter atteinte aux écosystèmes aquatiques et la biocénose dans les eaux de surface, même à de très faibles concentrations en agissant entre autre sur le système endocrinien. Certains encore peuvent avoir des impacts négatifs sur la production d’eau potable à partir d’eau brute de surface ou des eaux souterraines.

Au Luxembourg les normes de qualité environnementales concernant les micropolluants sont définies par le règlement grand-ducal du 16 janvier 2016 relatif à l’évaluation de l’état des masses d’eau de surface transposant notamment la directive 2013/39/UE du 12 août 2013 modifiant les directives 2000/60/CE et 2008/105/CE en ce qui concerne les substances prioritaires pour la politique dans le domaine de l’eau.

Gusty Graas